Au pair : troisième, quatrième, cinquième mois

mai 15, 2019




La routine s'installe alors je regroupe les mois ensemble et je n'ai pas forcément toujours l'envie d'écrire lorqu'il n'y en a pas vraiment besoin.

Les beaux jours arrivent, le temps passe super vite et je réalise que je n'ai pas encore visité tout dans ce que je voulais faire parce que j'attends les beaux jours, justement. Je me suis faite une "to do list" il y a quelques moi pour pouvoir me fixer des buts, lieux à visiter avant la fin de mon parcours. C'est une bonne initiative pour se fixer des buts, parce qu'au final, le temps passe et à la fin on se rend compte qu'on n'a pas profité suffisamment. 

Pour ce qui est de l'anglais, c'est vraiment très difficile de vous parler de mon amélioration, bien qu'elle soit là, je vous rassure. Je pense que je comprends plutôt bien mais je me sens toujours mal à l'aise de parler anglais, j'ai toujours peur de faire des fautes, même si je me débrouille. Je continue à apprendre de nouveaux mots chaque jours, de développer mon vocabulaire et améliorer ma grammaire. Il n'y pas de secrets précis, il faut travailler, lire, regarder la télé, films, séries, parler. Je me rends compte que ma prononciation n'est pas terrible, même si j'arrive à me faire comprendre, la prononciation peut vraiment jouer dans toute la compréhension. Parfois, je peux mettre du temps à comprendre alors que je connais les mots... Je dois avouer que je m'améliore en parlant avec d'autres au pair parce qu'on ose beaucoup plus parler ensemble, et on a souvent plus à se raconter. Ce qui est super c'est qu'on continuera à parler anglais après notre expérience.

Par rapport au mal du pays, j'ai l'impression que ma vie me manque mais sans vraiment me manquer, j'ai le mal du pays dans le sens où je passe mes journées avec des enfants, pas avec des collègues, je ne sors pas énormément, surtout quand le temps ne le permet pas. Vivre à la campagne ou dans un petit village dans mon cas, c'est cool mais ça a aussi ses inconvénients. Je ne peux pas rencontrer mes amis au pairs tous les soirs et à part les balades, rien à faire, mais ça ne me dérange pas, je suis super contente de retrouver mes amis le weekend. De plus, je suis plus fatiguée qu'autre chose, après ma journée je n'ai plus envie de rien. Être étrangère et seule dans un pays, ça fait vraiment se sentir seule, on doit vraiment faire des efforts pour s'intégrer, mais ça ne me dérange pas vraiment. J'ai vraiment une famille superbe. Je vous avoue que ce qui est vraiment étrange c'est que je n'ai pas forcément non plus l'envie de quitter le pays, je m'y plais beaucoup. Je sais que c'est contraire ce que je dis mais je pense que c'est le cas pour beaucoup d'expatriés. Vivre à l'étranger c'est une expérience à vivre pour comprendre. Quand c'est le début d'une aventure, on a besoin de prendre ses repaires, ensuite on adore et on ne veut pas quitter le pays.

J'ai aussi douté de ma légitimité, je me suis remise en question. Ce n'est pas toujours facile de vivre dans une famille qui n'a jamais été la tienne auparavant, avec qui tu vis et pour qui tu travailles. Je sais pourtant qu'avec les enfants, tout se passe bien et c'est le plus important. Être au pair, c'est aussi savoir que les enfants passent avant les voyages, les amis... Il ne faut pas devenir au pair pour les mauvaises raisons, on a la responsabilité d'enfants. Je dois être stricte et je m'en veux parfois, ce n'est pas facile, parce que les petites bouilles que je garde sont adorables. Ça va vraiment me faire mal au cœur de les quitter...

J'ai aussi visité la ville de Cambridge, j'en suis tombée amoureuse, les universités, la visite en PUNT qui est embarcation plate et allongée, que l'on déplace à l'aide d'une perche. Il y a aussi le magnifique Fitzwilliam museum, c'est le musée d'art qui exposent des chefs d’œuvres, des grands artistes, un musée qui est à faire si vous passez par là... J'ai adoré me prélasser au soleil sur les pelouses en admirant la rivière avec les punts. Le charme de la ville est reposant et vraiment inspirant. 

Être au pair, c'est aussi devoir dire au revoir à ses amis quand ils retournent dans leur pays, c'est vraiment super triste, on s'attache facilement, on se soutient dans nos moments difficiles, les amitiés qui se créent se tissent rapidement. Rencontrer d'autres personnes, de d'autres pays, ça fait vraiment la beauté de cet échange. Le plus, c'est qu'on continue de se parler, de prévoir des voyages ensemble...

J'ai de plus en plus envie de partir, de voyager, même seule. Lorsque je visite Londres, par exemple, je suis souvent seule, je choisis mes lieux à visiter donc maintenant je me dis que je peux tout affronter, enfin presque. 

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