Au pair : sixième, septième et huitième mois

juillet 26, 2019



Il y a tellement à raconter et si peu à la fois, cela paraît étrange et pourtant c'est le cas. Le temps passe tellement vite, les beaux jours avancent et j'en profite pour visiter, passer du temps avec mes amies au pair.  J'ai visité Oxford, c'est vraiment magnifique (même si j'ai une préférence pour Cambridge), les universités sont impressionnantes, la ville en elle-même est tellement pittoresque vous pouvez d'ailleurs le voir sur la photo.
J'ai également fait un Safari avec des copines, oui oui j'ai fait un Safari en Angleterre, d'ailleurs c'était vraiment très amusant, je n'en avais jamais fait avant. Même si je suis dans un pays étranger, je ne passe pas mon temps à visiter des nouveaux lieux, je sors avec mes amis, on explore les environs, on fait du shopping, on va au cinéma, on sort à des événements, boire un verre, pour profiter des moments ensemble, décompresser de la semaine et du travail.

Comme toujours on doit faire ses "adieux" à ceux qui partent et c'est toujours aussi dur. J'ai l'impression de ne parler que de ça, mais c'est des moments vraiment tristes surtout quand la fin arrive bientôt pour moi. Les vacances d'été arrivent, beaucoup d'au pair finissent leur contrat à cette période.

Mes copines françaises m'ont rendu visite, on a passé un week-end à Londres plus que mouvementé et pas dans le sens qu'on aurait aimé même si ça reste un merveilleux souvenir. On a eu un problème de réservation avec notre hôtel, il a fallu en trouver un autre. On s'est retrouvé dans une chambre pour deux à quatre personnes. J'ai passé mon week-end au sol, mais j'étais tellement heureuse de retrouver mes amies. On a aussi galéré à trouver un discothèque, on a fini par abandonner. Imaginez trois filles perdue galérer dans Londres à chercher une discothèque...à LONDRES! On a pas mal marché, on a ris au Tate, dans les fripes à Notting Hill, on s'est remémoré nos souvenirs du lycée. Je pense que depuis ce moment, je commence à me languir de rentrer en France, ça m'a aussi redonné de la motivation et m'a rendu triste par la même occasion. Tout cela paraît contradictoire mais je pense que c'est le cas pour la plupart des personnes qui vivent entre deux pays...

La fatigue commence à s'installer, les vacances pour les enfants sont plus tard qu'en France, elles débutent la semaine du 22 juillet. Je suis vraiment stressée de me retrouver avec les trois petits, de ne pas savoir quoi faire pour les occuper. Je commence à penser à la suite, j'ai envie de trouver un travail dans lequel je m'épanouirais vraiment. Il faut savoir que j'ai eu d'autres expériences professionnelles avant de venir ici, que j'ai un diplôme, même si j'adore m'occuper des enfants, je ne me vois pas faire ça toute ma vie. J'ai envie de voir de nouvelles choses, d'apprendre. 

Pour mon amélioration en anglais, il n'y a toujours pas de secrets, il faut lire, parler, écrire, écouter... J'ai pris un prof particulier qui m'aide également, la plupart des au pairs que je connais ont suivis des cours pour s'améliorer parce que même si on pratique l'anglais, des fautes subsistent. Vous pouvez retrouver des cours de langues dans des centres spécialisés, avec des profs particuliers, dans les universités, je sais que j'ai vu les trois cas de figure mais avec mon emploi du temps, un prof particulier était la meilleure option. J'essaye toujours de regarder les règles de grammaire quand je ne sais pas. C'est vraiment du travail en plus de bosser ma grammaire, de faire attention quand je regarde un film, mais ça en vaut la peine.

Pour les enfants, il n'y a pas grands choses à dire, ils sont comme des petits frères et petite sœur dont je dois m'occuper. Ce n'est évidemment pas toujours facile mais j'essaye toujours de les occuper, de créer un lien, plus particulièrement avec la plus grande, au final, elle nécessite moins de surveillance que ses petits frères donc j'ai l'impression de la laisser de côté. Parfois on se fait des soirées Netflix à regarder des films juste nous deux. Avoir trois enfants à charge, c'est une sacré organisation, je tire mon chapeau aux parents...

Je me suis aussi posée la question de rester dans le pays, parce que j'aime vraiment le Royaume-Uni. Honnêtement, la question reste en suspens pour la suite, je suis heureuse de retrouver la France dans un mois, surtout de me sentir chez moi, de me sentir moins à mon travail et plus chez moi, mais je suis aussi triste de quitter un pays que j'aime tant, avec des rencontres inoubliables.


Merci de votre lecture, si vous avez des questions, n'hésitez pas. 





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