La routine s'installe alors je regroupe les mois ensemble et je n'ai pas forcément toujours l'envie d'écrire lorqu'il n'y en a pas vraiment besoin.
Les beaux jours arrivent, le temps passe super vite et je réalise que je n'ai pas encore visité tout dans ce que je voulais faire parce que j'attends les beaux jours, justement. Je me suis faite une "to do list" il y a quelques moi pour pouvoir me fixer des buts, lieux à visiter avant la fin de mon parcours. C'est une bonne initiative pour se fixer des buts, parce qu'au final, le temps passe et à la fin on se rend compte qu'on n'a pas profité suffisamment.
Pour ce qui est de l'anglais, c'est vraiment très difficile de vous parler de mon amélioration, bien qu'elle soit là , je vous rassure. Je pense que je comprends plutôt bien mais je me sens toujours mal à l'aise de parler anglais, j'ai toujours peur de faire des fautes, même si je me débrouille. Je continue à apprendre de nouveaux mots chaque jours, de développer mon vocabulaire et améliorer ma grammaire. Il n'y pas de secrets précis, il faut travailler, lire, regarder la télé, films, séries, parler. Je me rends compte que ma prononciation n'est pas terrible, même si j'arrive à me faire comprendre, la prononciation peut vraiment jouer dans toute la compréhension. Parfois, je peux mettre du temps à comprendre alors que je connais les mots... Je dois avouer que je m'améliore en parlant avec d'autres au pair parce qu'on ose beaucoup plus parler ensemble, et on a souvent plus à se raconter. Ce qui est super c'est qu'on continuera à parler anglais après notre expérience.
Par rapport au mal du pays, j'ai l'impression que ma vie me manque mais sans vraiment me manquer, j'ai le mal du pays dans le sens où je passe mes journées avec des enfants, pas avec des collègues, je ne sors pas énormément, surtout quand le temps ne le permet pas. Vivre à la campagne ou dans un petit village dans mon cas, c'est cool mais ça a aussi ses inconvénients. Je ne peux pas rencontrer mes amis au pairs tous les soirs et à part les balades, rien à faire, mais ça ne me dérange pas, je suis super contente de retrouver mes amis le weekend. De plus, je suis plus fatiguée qu'autre chose, après ma journée je n'ai plus envie de rien. Être étrangère et seule dans un pays, ça fait vraiment se sentir seule, on doit vraiment faire des efforts pour s'intégrer, mais ça ne me dérange pas vraiment. J'ai vraiment une famille superbe. Je vous avoue que ce qui est vraiment étrange c'est que je n'ai pas forcément non plus l'envie de quitter le pays, je m'y plais beaucoup. Je sais que c'est contraire ce que je dis mais je pense que c'est le cas pour beaucoup d'expatriés. Vivre à l'étranger c'est une expérience à vivre pour comprendre. Quand c'est le début d'une aventure, on a besoin de prendre ses repaires, ensuite on adore et on ne veut pas quitter le pays.
J'ai aussi douté de ma légitimité, je me suis remise en question. Ce n'est pas toujours facile de vivre dans une famille qui n'a jamais été la tienne auparavant, avec qui tu vis et pour qui tu travailles. Je sais pourtant qu'avec les enfants, tout se passe bien et c'est le plus important. Être au pair, c'est aussi savoir que les enfants passent avant les voyages, les amis... Il ne faut pas devenir au pair pour les mauvaises raisons, on a la responsabilité d'enfants. Je dois être stricte et je m'en veux parfois, ce n'est pas facile, parce que les petites bouilles que je garde sont adorables. Ça va vraiment me faire mal au cœur de les quitter...
J'ai aussi visité la ville de Cambridge, j'en suis tombée amoureuse, les universités, la visite en PUNT qui est embarcation plate et allongée, que l'on déplace à l'aide d'une perche. Il y a aussi le magnifique Fitzwilliam museum, c'est le musée d'art qui exposent des chefs d’Å“uvres, des grands artistes, un musée qui est à faire si vous passez par là ... J'ai adoré me prélasser au soleil sur les pelouses en admirant la rivière avec les punts. Le charme de la ville est reposant et vraiment inspirant.
J'ai aussi visité la ville de Cambridge, j'en suis tombée amoureuse, les universités, la visite en PUNT qui est embarcation plate et allongée, que l'on déplace à l'aide d'une perche. Il y a aussi le magnifique Fitzwilliam museum, c'est le musée d'art qui exposent des chefs d’Å“uvres, des grands artistes, un musée qui est à faire si vous passez par là ... J'ai adoré me prélasser au soleil sur les pelouses en admirant la rivière avec les punts. Le charme de la ville est reposant et vraiment inspirant.
Être au pair, c'est aussi devoir dire au revoir à ses amis quand ils retournent dans leur pays, c'est vraiment super triste, on s'attache facilement, on se soutient dans nos moments difficiles, les amitiés qui se créent se tissent rapidement. Rencontrer d'autres personnes, de d'autres pays, ça fait vraiment la beauté de cet échange. Le plus, c'est qu'on continue de se parler, de prévoir des voyages ensemble...
J'ai de plus en plus envie de partir, de voyager, même seule. Lorsque je visite Londres, par exemple, je suis souvent seule, je choisis mes lieux à visiter donc maintenant je me dis que je peux tout affronter, enfin presque.
Le temps passe tellement vite, cela fait déjà deux mois. Entre temps, je suis retournée auprès des miens pour les fêtes de Noël, même si cela ne faisait qu'un peu moins de deux mois que j'étais partie. C'était super important d'être avec ma famille pour les fêtes. La quasi-totalité des au pair que je connais sont rentrées dans leur pays pour les fêtes. D'ailleurs, j'étais beaucoup plus triste cette fois-ci de retourner au Royaume-Uni parce que je savais à quoi m'attendre, la première fois j'étais impatiente de découvrir ma nouvelle vie.
Le moins de janvier, c'est la grosse fatigue, sans être malade, je ne sais pas si c'est l'hiver, le retour à la routine, les fêtes de famille ou un ensemble de tout qui me met dans cet état. Dès que je finis ma journée, je n'ai qu'une envie, dormir.
J'ai également appris une triste nouvelle, le départ de ma super copine au pair, deux semaine après notre retour de France, on avait prévu pas mal de sortis mais malheureusement tout ne se passe pas comme prévu. Je n'ai pas encore réellement sympathisé avec d'autres au pair, excepté l'au pair de mon village que je n'ai pas eu le temps de revoir. Si il n'y avait pas mon agence, qui m'a permis de rencontrer d'autres au pair, je ne sais pas si j'aurais fait le premier pas sur les sites d'au pair. Il y également ma mère d'accueil qui m'a présenté l'au pair de mon village, elle est dans un graaand groupe Whatsapp (environs 40 personnes) d'au pair que j'ai rejoins.
Sinon par rapport à l'anglais, je comprends toujours des bouts de mots mais je comprends plus de mots, parfois je connais le mot mais pas la prononciation, différente de celle que j'utilise. Je peux comprendre une conversation (pas toujours) mais je vais avoir du mal à trouver mes mots pour répondre, le plus dur c'est d'oser parler pour ma part. Je me suis abonnée à Netflix pour regarder des films, séries en anglais avec les sous-titres anglais pour progresser, bien formuler mes phrases quand je parle. J'ai également acheté un livre avant de partir qui me donne quelques cours en anglais.
Je n'ai pas énormément à raconter parce que la routine s'installe. En ce qui concerne les enfants, j'ai vraiment l'impression qu'ils s'habituent de plus en plus à moi, ça me fait super plaisir, j'essaye de passer du temps avec eux, de jouer avec chacun. Je vais des jeux de constructions avec les plus petits, je regarde des films avec la plus grande...
Je n'ai pas réellement d'informations importantes à donner sur ce deuxième mois, il est passé très vite.
Avec mes week-end pris entre les repas en famille de ma famille d'accueil, mon retour en France, je n'ai pas eu le temps de visiter, mis à part Londres le 1er janvier avec la parade à Picadilly, j'ai également découvert l'immense librairie Waterstones à Picadilly que j'ai adoré.
Merci de votre lecture. N'hésitez pas si vous avez des questions ou envie que j'aborde un sujet.